La chute de gloire du FC Metz : Il est temps de virer l’entraîneur avant qu’il ne soit trop tard

La chute de gloire du FC Metz : Il est temps de virer l’entraîneur avant qu’il ne soit trop tard

 

Il y a des choses qu’on a peut-être déjà dites mille fois, mais il faut bien en parler à un moment donné. Aujourd’hui, vu que de nombreux médias préfèrent éviter d’aborder le sujet, notamment l’incapacité de notre président à faire de notre équipe une réelle compétitrice, nous n’avons d’autre choix que de nous tourner vers les réseaux sociaux pour exprimer notre ras-le-bol.

 

Après avoir obtenu une nouvelle montée en Ligue 1, notre club semble destiné à traverser une autre saison de manière moribonde, risible aux yeux du championnat, comme si l’objectif était juste de survivre plutôt que de se battre pour quelque chose de plus grand. Les supporters en ont assez de voir le même scénario se répéter sans cesse. Pour ma part, je m’inclus parmi ceux qui, aujourd’hui, ne sont plus considérés que comme des opposants à l’institution, qu’on qualifie de “vendetta contre le FC Metz” de leur côté.

 

Mais est-ce vraiment une vendetta ? Ou bien est-ce une critique constructive, visant simplement à faire réfléchir ceux qui nous dirigent ? De mon côté, la réponse est évidente.

 

Je suis un vrai passionné de ce club, un enfant du coin qui a eu la chance de porter les couleurs grenat pendant 13 années, entre ma formation et mes années en équipe pro. Bien sûr, tout n’était pas parfait à notre époque – loin de là. Nous avons été la première génération à décevoir après les belles années du FC Metz. Pourtant, je suis convaincu que, même dans la déception, il y avait des valeurs palpables pour ceux qui venaient nous soutenir chaque week-end.

 

Ce club a perdu son âme sous la direction de Bernard, et cet été, avec le départ de Mathieu Udol, son dernier soldat, il est devenu difficile de continuer à y croire. C’était lui qui incarnait ce qu’un joueur du FC Metz devrait être, et c’est lui qui me faisait encore me rendre au stade. Sans lui, il est difficile de voir ce club d’un bon œil.

 

Il est plus que jamais essentiel que ce club retrouve son esprit. La résilience de ses supporters, qui l’aiment profondément, n’est pas infinie. Il ne faut pas qu’on perde espoir, mais la patience a des limites.

 

Aujourd’hui, tout le monde parle de l’équipe de Marseille, qui est dans une situation difficile. Certains diront que je suis trop sévère, mais je demande encore une fois à ceux qui me lisent : ai-je tort ? Je ne pense pas. Mon amour pour ce club et ce maillot ne me fait pas oublier que les choix sportifs qui sont faits ne sont pas les bons. Et, pire encore, je commence à penser que cette politique sportive est délibérément mauvaise, sans aucune remise en question. Le sport n’est plus une priorité pour ceux qui nous dirigent, seuls les chiffres et le business comptent. Sur ce point, je n’ai rien à dire, ils sont de véritables experts.

 

Je souhaite à tous ceux qui, comme moi, portent ce club dans leur cœur, de prendre du recul et d’essayer de rire de tout ça. Finalement, peut-être que tout cela n’est que du football. Mais n’oubliez pas de raconter à vos enfants ce que ce club fut, avant qu’il ne perde son âme. Une pensée particulière pour Chantal et la famille de Marcel, qui nous a quittés cette semaine. Dans ce moment douloureux, mes pensées les accompagnent.

 

Force et courage à toute la famille du FC Metz.

 

Un ancien grenat qui vous envoie une bise.

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